Je ne suis pas née avec un appareil photo dans les mains.

Je ne suis pas née avec un appareil photo dans les mains.

Mon grand-père ne m’a pas laissé un vieil argentique en héritage et nous ne voyagions pas à travers le monde.
Mon père avait Kodak Instamatic qu’il s’efforçait de maîtriser malgré une touchante maladresse tandis que ma mère, elle, « petites mains d’or » dans les étoffes, qui aimait la musique classique et l’opéra, me transmettait le goût des belles choses.
Des choses bien faites, à la manière des artisans qui y mettent leur âme et la lumière de leur cœur.

Mon premier reflex – un Olympus argentique – je le dois à moi seule, après avoir touché la paye de mon premier job étudiant.
En humanités, à l’université (Arts Audiovisuels et Cinéma) et au cours du soir en photo et labo argentique, mon Olympus me suivait partout, comme un inséparable compagnon.
Ensemble nous photographions les amis, les camarades, la ville, des scènes de vie… je faisais mes premiers pas, mes premières expériences de photographe, je figeais sur la pellicule des petits moments de la vie, je capturais de fugaces moments présents qui ne reviendraient plus,… j’apprenais, j’aiguisais mon regard, je développais ma sensibilité, ma personnalité.

Puis le temps a passé, la vie et ses incontournables contraintes qui parfois vous font prendre d’autres routes m’ont éloignée un temps de la photo.
Et puis parce qu’on ne peut pas se détourner longtemps de sa nature profonde, à la manière d’une source jamais tarie qui retrouve son lit, c’est lorsque j’ai travaillé pour Sony que cette passion a refait surface, sous un autre angle, plus précise, plus affinée, comme plus mûre.

Mon regard s’est alors posé sur toutes les petites choses, celles qu’on ne voit pas, qu’on ne remarque plus, dont on ne soupçonne même pas l’existence.
Armée d’un compact numérique, je suis partie à la découverte de ces univers, comme un voyage au cœur des choses, une introspection que j’ai de suite voulu partager avec mon premier cercle d’amis et de connaissances via les réseaux sociaux.

Premiers commentaires très positifs, qui me portent, m’encouragent à poursuivre ce chemin, puis c’est une exposition en 2013 avec toujours des « supporters » inconditionnels qui me soutiennent et qui en partageant régulièrement mes publications sur FB élargissent mon réseau, propulsent mon projet « Emulsion Photographique ».

Depuis le début je fonctionne à l’instinct, en toute liberté, sans influence majeure, sans bagage technique académique castrateur, en éternel apprentissage autodidacte, je chemine d’expérience en expérience, sans tic de photographe, sans plan de carrière… tous ces ingrédients qui apportent à mon travail d’artisan une valeur qui m’est chère dans la création : la spontanéité.

Depuis 2016, presque naturellement, comme la récolte des fruits de mon investissement personnel, je réalise toujours dans le même état d’esprit des commandes de photographies professionnelles dans des domaines variés : photos de produits, d’entreprises, de personnes, des portraits, d’activités professionnelles…

Si vous aussi vous aimez les choses bien faites, à la manière des artisans qui y mettent leur âme, la lumière de leur cœur et surtout leur liberté alors, ensemble, nous pouvons habiller votre univers.

co-écriture avec Y.A